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基督山伯爵中法對照78

  - Singulier homme que vous faites, allez ! Alors vous ne voulez vous mêler de rien ?

  - De rien absolument.

  - Alors n'en parlons plus. Adieu, comte.

  - Adieu, vicomte. »

  Morcerf prit son chapeau et sortit.

  A la porte, il retrouva son cabriolet, et, contenant du mieux qu'il put sa colère, il se fit conduire chez Beauchamp ; Beauchamp était à son journal.

  Albert se fit conduire au journal.

  Beauchamp était dans un cabinet sombre et poudreux, comme sont de fondation les bureaux de journaux.

  On lui annonça Albert de Morcerf. Il fit répéter deux fois l'annonce ; puis, mal convaincu encore, il cria :

  « Entrez ! »

  Albert parut. Beauchamp poussa une exclamation en voyant son ami franchir les liasses de papier et fouler d'un pied mal exercé les journaux de toutes grandeurs qui jonchaient non point le parquet, mais le carreau rougi de son bureau.

  « Par ici, par ici, mon cher Albert, dit-il en tendant la main au jeune homme ; qui diable vous amène ? êtes-vous perdu comme le Petit Poucet, ou venez-vous tout bonnement me demander à déjeuner ? Tâchez de trouver une chaise ; tenez, là-bas, près de ce géranium qui, seul ici, me rappelle qu'il y a au monde des feuilles qui ne sont pas des feuilles de papier.

  - Beauchamp ; dit Albert, c'est de votre journal que je viens vous parler.

  - Vous, Morcerf ? que désirez-vous ?

  - Je désire une rectification.

  - Vous, une rectification ? A propos de quoi, Albert ? mais asseyez-vous donc !

  - Merci, répondit Albert pour la seconde fois, et avec un léger signe de tête.

  - Expliquez-vous.

  - Une rectification sur un fait qui porte atteinte à l'honneur d'un membre de ma famille.

  - Allons donc ! dit Beauchamp, surpris. Quel fait ? Cela ne se peut pas.

  - Le fait qu'on vous a écrit de Janina.

  - De Janina ?

  - Oui, de Janina. En vérité vous avez l'air d'ignorer ce qui m'amène ?

  - Sur mon honneur... Baptiste ! un journal d'hier ! cria Beauchamp.

  - C'est inutile, je vous apporte le mien. »

  Beauchamp lut en bredouillant :

  « - On nous écrit de Janina, etc. »

  « Vous comprenez que le fait est grave, dit Morcerf, quand Beauchamp eut fini.

  - Cet officier est donc votre parent ? demanda le journaliste.

  - Oui, dit Albert en rougissant.

  - Eh bien, que voulez-vous que je fasse pour vous être agréable ? dit Beauchamp avec douceur.

  - Je voudrais, mon cher Beauchamp, que vous rétractassiez ce fait. »

  Beauchamp regarda Albert avec une attention qui annonçait assurément beaucoup de bienveillance.

  « Voyons, dit-il, cela va nous entraîner dans une longue causerie ; car c'est toujours une chose grave qu'une rétractation. Asseyez-vous ; je vais relire ces trois ou quatre lignes. »

  Albert s'assit, et Beauchamp relut les lignes incriminées par son ami avec plus d'attention que la première fois.

  « Eh bien, vous le voyez, dit Albert avec fermeté, avec rudesse même, on a insulté dans votre journal quelqu'un de ma famille, et je veux une rétractation.

  - Vous... voulez...

  - Oui, je veux !

  - Permettez-moi de vous dire que vous n'êtes point parlementaire, mon cher vicomte.

  - Je ne veux point l'être, répliqua le jeune homme en se levant ; je poursuis la rétractation d'un fait que vous avez énoncé hier, et je l'obtiendrai. Vous êtes assez mon ami, continua Albert les lèvres serrées, voyant que Beauchamp, de son côté, commençait à relever sa tête dédaigneuse ; vous êtes assez mon ami et, comme tel, vous me connaissez assez, je l'espère pour comprendre ma ténacité en pareille circonstance.

  - Si je suis votre ami, Morcerf, vous finirez par me le faire oublier avec des mots pareils à ceux de tout à l'heure... Mais voyons, ne nous fâchons pas, ou du moins, pas encore... Vous êtes inquiet, irrité, piqué... Voyons, quel est ce parent qu'on appelle Fernand ?

  - C'est mon père, tout simplement, dit Albert ; M. Fernand Mondego, comte de Morcerf, un vieux militaire qui a vu vingt champs de bataille, et dont on voudrait couvrir les nobles cicatrices avec la fange impure ramassée dans le ruisseau.

  - C'est votre père ? dit Beauchamp : alors c'est autre chose ; je conçois votre indignation, mon cher Albert... Relisons donc... »

  Et il relut la note, en pesant cette fois sur chaque mot.

  « Mais où voyez-vous, demanda Beauchamp, que le Fernand du journal soit votre père ?

  - Nulle part, je le sais bien ; mais d'autres le verront. C'est pour cela que je veux que le fait soit démenti. »

  Aux mots je veux, Beauchamp leva les yeux sur Morcerf, et les baissant presque aussitôt, il demeura un instant pensif.

  « Vous démentiriez ce fait, n'est-ce pas, Beauchamp ? répéta Morcerf avec une colère croissante, quoique toujours concentrée.

  - Oui, dit Beauchamp.

  - A la bonne heure ! dit Albert.

  - Mais quand je me serai assuré que le fait est faux.

  - Comment !

  - Oui, la chose vaut la peine d'être éclaircie, et je l'éclaircirai.

  - Mais que voyez-vous donc à éclaircir dans tout cela, monsieur ? dit Albert, hors de toute mesure. Si vous ne croyez pas que ce soit mon père, dites-le tout de suite ; et si vous croyez que ce soit lui, rendez-moi raison de cette opinion. »

  Beauchamp regarda Albert avec ce sourire qui lui était particulier, et qui savait prendre la nuance de toutes les passions.

  « Monsieur, reprit-il, puisque monsieur il y a, si c'est pour me demander raison que vous êtes venu, il fallait le faire d'abord et ne point venir me parler d'amitié et d'autres choses oiseuses comme celles que j'ai la patience d'entendre depuis une demi-heure. Est-ce bien sur ce terrain que nous allons marcher désormais, voyons !

  - Oui, si vous ne rétractez pas l'infâme calomnie !

  - Un moment ! pas de menaces, s'il vous plaît, monsieur Albert Mondego, vicomte de Morcerf ; je n'en souffre pas de mes ennemis, à plus forte raison de mes amis. Donc, vous voulez que je démente le fait sur le colonel Fernand, fait auquel je n'ai, sur mon honneur, pris aucune part ?

  - Oui, je le veux ! dit Albert, dont la tête commençait à s'égarer.

  - Sans quoi, nous nous battrons ? continua Beauchamp avec le même calme.

  - Oui ! reprit Albert, en haussant la voix.

  - Eh bien, dit Beauchamp, voici ma réponse, mon cher monsieur : ce fait n'a pas été inséré par moi, je ne le connaissais pas ; mais vous avez, par votre démarche, attiré mon attention sur ce fait, elle s'y cramponne ; il subsistera donc jusqu'à ce qu'il soit démenti ou confirmé par qui de droit.

  - Monsieur, dit Albert en se levant, je vais donc avoir l'honneur de vous envoyer mes témoins ; vous discuterez avec eux le lieu et les armes.

  - Parfaitement, mon cher monsieur.

  - Et ce soir, s'il vous plaît ou demain au plus tard, nous nous rencontrerons.

  - Non pas ! non pas ! Je serai sur le terrain quand il le faudra, et, à mon avis j'ai le droit de le donner, puisque c'est moi qui reçois la provocation, et, à mon avis, dis-je, l'heure n'est pas encore venue. Je sais que vous tirez très bien l'épée, je la tire passablement ; je sais que vous faites trois mouches sur six, c'est ma force à peu près, je sais qu'un duel entre nous sera un duel sérieux, parce que vous êtes brave et que... je le suis aussi. Je ne veux donc pas m'exposer à vous tuer ou à être tué moi-même par vous, sans cause. C'est moi qui vais à mon tour poser la question et ca-té-go-ri-que-ment.

  « Tenez-vous à cette rétractation au point de me tuer si je ne le fais pas, bien que je vous aie dit, bien que je vous répète, bien que je vous affirme sur l'honneur que je ne connaissais pas le fait ; bien que je vous déclare enfin qu'il est impossible à tout autre qu'à un don Japhet comme vous de deviner M. le comte de Morcerf sous ce nom de Fernand ?

  - J'y tiens absolument.

  - Eh bien, mon cher monsieur, je consens à me couper la gorge avec vous, mais je veux trois semaines ; dans trois semaines vous me retrouverez pour vous dire : Oui, le fait est faux, je l'efface ; ou bien : Oui, le fait est vrai, et je sors les épées du fourreau, ou les pistolets de la borate, à votre choix.

  - Trois semaines ! s'écria Albert ; mais trois semaines, c'est trois siècles pendant lesquels je suis déshonoré !

  - Si vous étiez resté mon ami, je vous eusse dit : Patience, ami ; vous vous êtes fait mon ennemi et je vous dis : Que m'importe, à moi, monsieur !

  - Eh bien, dans trois semaines, soit, dit Morcerf. Mais, songez-y, dans trois semaines il n'y aura plus ni délai, ni subterfuge qui puisse vous dispenser.

  - Monsieur Albert de Morcerf, dit Beauchamp en se levant à son tour, je ne puis vous jeter par les fenêtres que dans trois semaines, c'est-à-dire dans vingt-quatre jours, et vous, vous n'avez le droit de me pourfendre qu'à cette époque. Nous sommes le 29 du mois d'août, donc au 21 du mois de septembre. Jusque-là, croyez-moi, et c'est un conseil de gentilhomme que je vous donne, épargnons-nous les aboiements de deux dogues enchaînés à distance. »

  Et Beauchamp, saluant gravement le jeune homme, lui tourna le dos et passa dans son imprimerie.

  Albert se vengea sur une pile de journaux qu'il dispersa en les cinglant à grands coups de badine ; après quoi il partit, non sans s'être retourné deux ou trois fois vers la porte de l'imprimerie.

  Tandis qu'Albert fouettait le devant de son cabriolet après avoir fouetté les innocents papiers noircis qui n'en pouvaient mais de sa déconvenue, il aperçut, en traversant le boulevard, Morrel qui, le nez au vent, l'oeil éveillé et les bras dégagés, passait devant les bains Chinois, venant du côté de la porte Saint-Martin, et allant du côté de la Madeleine.

  « Ah ! dit-il en soupirant, voilà un homme heureux ! »

  Par hasard, Albert ne se trompait point.[1][2][3][4][5]

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