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基督山伯爵中法對照105

  - Oui, vous m'avez dit de poser le masque ; eh bien, soyez satisfait, je le pose.

  « Oui, quand vous m'avez suivi au cimetière, je vous ai encore répondu, car mon coeur est bon ; quand vous êtes entré, je vous ai laissé venir jusqu'ici... Mais puisque vous abusez, puisque vous venez me braver jusque dans cette chambre où je m'étais retiré comme dans ma tombe ; puisque vous m'apportez une nouvelle torture, à moi qui croyais les avoir épuisées toutes, comte de Monte-Cristo, mon prétendu bienfaiteur, comte de Monte-Cristo, le sauveur universel, soyez satisfait, vous allez voir mourir votre ami !... »

  Et Morrel, le rire de la folie sur les lèvres, s'élança une seconde fois vers les pistolets.

  Monte-Cristo, pâle comme un spectre, mais l’oeil éblouissant d'éclairs, étendit la main sur les armes, et dit à l'insensé :

  « Et, je vous répète que vous ne vous tuerez pas !

  - Empêchez-m'en donc ! répliqua Morrel avec un dernier élan qui, comme le premier, vint se briser contre le bras d'acier du comte.

  - Je vous en empêcherai !

  - Mais qui êtes-vous donc, à la fin, pour vous arroger ce droit tyrannique sur des créatures libres et pensantes ! s'écria Maximilien.

  - Qui je suis ? répéta Monte-Cristo.

  « Ecoutez :

  « Je suis, poursuivit Monte-Cristo, le seul homme au monde qui ait le droit de vous dire : Morrel, je ne veux pas que le fils de ton père meure aujourd'hui ! »

  Et Monte-Cristo, majestueux, transfiguré, sublime, s'avança les deux bras croisés vers le jeune homme palpitant, qui, vaincu malgré lui par la presque divinité de cet homme, recula d'un pas.

  « Pourquoi parlez-vous de mon père ? balbutia-t-il ; pourquoi mêler le souvenir de mon père à ce qui m'arrive aujourd'hui ?

  - Parce que je suis celui qui a déjà sauvé la vie à ton père, un jour qu'il voulait se tuer comme tu veux te tuer aujourd'hui ; parce que je suis l'homme qui a envoyé la bourse à ta jeune soeur et Le Pharaon au vieux Morrel ; parce que je suis Edmond Dantès, qui te fit jouer, enfant, sur ses genoux ! »

  Morrel fit encore un pas en arrière, chancelant, suffoqué, haletant, écrasé ; puis ses forces l'abandonnèrent, et avec un grand cri il tomba prosterné aux pieds de Monte-Cristo.

  Puis tout à coup, dans cette admirable nature, il se fit un mouvement de régénération soudaine et complète :

  il se releva, bondit hors de la chambre, et se précipita dans l'escalier en criant de toute la puissance de sa voix :

  « Julie ! Julie ! Emmanuel ! Emmanuel ! »

  Monte-Cristo voulut s'élancer à son tour, mais Maximilien se fût fait tuer plutôt que de quitter les gonds de la porte qu'il repoussait sur le comte.

  Aux cris de Maximilien, Julie, Emmanuel, Peneton et quelques domestiques accoururent épouvantés.

  Morrel les prit par les mains, et rouvrant la porte :

  « A genoux, s'écria-t-il d'une voix étranglée par les sanglots ; à genoux ! c'est le bienfaiteur, c'est le sauveur de notre père ! c'est... »

  Il allait dire :

  « C'est Edmond Dantès ! »

  Le comte l'arrêta en lui saisissant le bras.

  Julie s'élança sur la main du comte ; Emmanuel l'embrassa comme un Dieu tutélaire ; Morrel tomba pour la seconde fois à genoux, et frappa le parquet de son front.

  Alors l'homme de bronze sentit son coeur se dilater dans sa poitrine, un jet de flamme dévorante jaillit de sa gorge à ses yeux, il inclina la tête et pleura !

  Ce fut dans cette chambre, pendant quelques instants, un concert de larmes et de gémissements sublimes qui dut paraître harmonieux aux anges mêmes les plus chéris du Seigneur !

  Julie fut à peine revenue de l'émotion si profonde qu'elle venait d'éprouver, qu'elle s'élança hors de la chambre, descendit un étage, courut au salon avec une joie enfantine, et souleva le globe de cristal qui protégeait la bourse donnée par l'inconnu des Allées de Meilhan.

  Pendant ce temps, Emmanuel d'une voix entrecoupée disait au comte :

  « Oh ! monsieur le comte, comment, nous voyant parler si souvent de notre bienfaiteur inconnu, comment, nous voyant entourer un souvenir de tant de reconnaissance et d'adoration comment avez-vous attendu jusqu'aujourd'hui pour vous faire connaître ? Oh ! c'est de la cruauté envers nous, et, j'oserai presque le dire, monsieur le comte, envers vous-même.

  - Ecoutez, mon ami, dit le comte, et je puis vous appeler ainsi, car, sans vous en douter, vous êtes mon ami depuis onze ans ; la découverte de ce secret a été amenée par un grand événement que vous devez ignorer.

  « Dieu m'est témoin que je désirais l'enfouir pendant toute ma vie au fond de mon âme ; votre frère Maximilien me l'a arraché par des violences dont il se repent, j'en suis sûr. »

  Puis, voyant que Maximilien s'était rejeté de côté sur un fauteuil, tout en demeurant néanmoins à genoux :

  « Veillez sur lui, ajouta tout bas Monte-Cristo en pressant d'une façon significative la main d'Emmanuel.

  - Pourquoi cela ? demanda le jeune homme étonné.

  - Je ne puis vous le dire ; mais veillez sur lui. »

  Emmanuel embrassa la chambre d'un regard circulaire et aperçut les pistolets de Morrel.

  Ses yeux se fixèrent effrayés sur les armes, qu'il désigna à Monte-Cristo en levant lentement le doigt à leur hauteur.

  Monte-Cristo inclina la tête.

  Emmanuel fit un mouvement vers les pistolets.

  « Laissez », dit le comte.

  Puis allant à Morrel, il lui prit la main ; les mouvements tumultueux qui avaient un instant secoué le coeur du jeune homme avaient fait place à une stupeur profonde.

  Julie remonta, elle tenait à la main la bourse de soie, et deux larmes brillantes et joyeuses roulaient sur ses joues comme deux gouttes de matinale rosée.

  « Voici la relique, dit-elle ; ne croyez pas qu'elle me soit moins chère depuis que le sauveur nous a été révélé.

  - Mon enfant, répondit Monte-Cristo en rougissant, permettez-moi de prendre cette bourse ; depuis que vous connaissez les traits de mon visage, je ne veux être rappelé à votre souvenir que par l'affection que je vous prie de m'accorder.

  - Oh ! dit Julie en pressant la bourse sur son coeur, non, non, je vous en supplie, car un jour vous pourriez nous quitter ; car un jour malheureusement vous nous quitterez, n'est-ce pas ?

  - Vous avez deviné juste, madame, répondit Monte-Cristo en souriant ; dans huit jours, j'aurai quitté ce pays, où tant de gens qui avaient mérité la vengeance du Ciel vivaient heureux, tandis que mon père expirait de faim et de douleur. »

  En annonçant son prochain départ, Monte-Cristo tenait ses yeux fixés sur Morrel, et il remarqua que ces mots j'aurai quitté ce pays avaient passé sans tirer Morrel de sa léthargie ; il comprit que c'était une dernière lutte qu'il lui fallait soutenir avec la douleur de son ami, et prenant les mains de Julie et d'Emmanuel qu'il réunit en les pressant dans les siennes, il leur dit, avec la douce autorité d'un père :

  « Mes bons amis, laissez-moi seul, je vous prie, avec Maximilien. »

  C'était un moyen pour Julie d'emporter cette relique précieuse dont oubliait de reparler Monte-Cristo.

  Elle entraîna vivement son mari.

  « Laissons-les », dit-elle.

  Le comte resta avec Morrel, qui demeurait immobile comme une statue.

  « Voyons, dit le comte en lui touchant l'épaule avec son doigt de flamme ; redeviens-tu enfin un homme, Maximilien ?

  - Oui, car je recommence à souffrir. »

  Le front du comte se plissa, livré qu'il paraissait être à une sombre hésitation.

  « Maximilien ! Maximilien ! dit-il, ces idées où tu te plonges sont indignes d'un chrétien.

  - Oh ! tranquillisez-vous, ami, dit Morrel en relevant la tête et en montrant au comte un sourire empreint d'une ineffable tristesse, ce n'est plus moi qui chercherai la mort.

  - Ainsi, dit Monte-Cristo, plus d'armes, plus de désespoir.

  - Non, car j'ai mieux, pour me guérir de ma douleur, que le canon d'un pistolet ou la pointe d'un couteau.

  - Pauvre fou !... qu'avez-vous donc ?

  - J'ai ma douleur elle-même qui me tuera.

  - Ami, dit Monte-Cristo avec une mélancolie égale à la sienne, écoutez-moi :

  « Un jour, dans un moment de désespoir égal au tien, puisqu'il amenait une résolution semblable, j'ai comme toi voulu me tuer ; un jour ton père, également désespéré, a voulu se tuer aussi.

  « Si l'on avait dit à ton père, au moment où il dirigeait le canon du pistolet vers son front ; si l'on m'avait dit à moi, au moment où j'écartais de mon lit le pain du prisonnier auquel je n'avais pas touché depuis trois jours, si l'on nous avait dit enfin à tous deux, en ce moment suprême :

  « Vivez ! un jour viendra où vous serez heureux et où vous bénirez la vie ; de quelque part que vint la voix, nous l'eussions accueillie avec le sourire du doute ou avec l'angoisse de l'incrédulité, et cependant combien de fois, en t'embrassant, ton père a-t-il béni la vie, combien de fois moi-même...

  - Ah ! s'écria Morrel, interrompant le comte, vous n'aviez perdu que votre liberté, vous ; mon père n'avait perdu que sa fortune, lui ; et moi, j'ai perdu Valentine.

  - Regarde-moi, Morrel, dit Monte-Cristo avec cette solennité qui, dans certaines occasions, le faisait si grand et si persuasif ; regarde-moi, je n'ai ni larmes dans les yeux, ni fièvre dans les veines, ni battements funèbres dans le coeur, cependant je te vois souffrir, toi, Maximilien, toi que j'aime comme j'aimerais mon fils : eh bien, cela ne te dit-il pas, Morrel, que la douleur est comme la vie, et qu'il y a toujours quelque chose d'inconnu au-delà ? Or, si je te prie, si je t'ordonne de vivre, Morrel, c'est dans la conviction qu'un jour tu me remercieras de t'avoir conservé la vie.

  - Mon Dieu ! s'écria le jeune homme, mon Dieu ! que me dites-vous là, comte ? Prenez-y garde ! peut-être n'avez-vous jamais aimé, vous ?

  - Enfant ! répondit le comte.

  - D'amour, reprit Morrel, je m'entends.

  « Moi, voyez-vous, je suis un soldat depuis que je suis un homme ; je suis arrivé jusqu'à vingt-neuf ans sans aimer, car aucun des sentiments que j'ai éprouvés jusque-là ne mérite le nom d'amour : eh bien, à vingt-neuf ans j'ai vu Valentine : donc depuis près de deux ans je l'aime, depuis près de deux ans j'ai pu lire les vertus de la fille et de la femme écrites par la main même du Seigneur dans ce coeur ouvert pour moi comme un livre.

  « Comte, il y avait pour moi, avec Valentine, un bonheur infini, immense, inconnu, un bonheur trop grand, trop complet, trop divin, pour ce monde ; puisque ce monde ne me l'a pas donné, comte, c'est vous dire que sans Valentine il n'y a pour moi sur la terre que désespoir et désolation.

  - Je vous ai dit d'espérer, Morrel, répéta le comte.

  - Prenez garde alors, répéterai-je aussi, dit Morrel ; car vous cherchez à me persuader, et si vous me persuadez, vous me ferez perdre la raison, car vous me ferez croire que je puis revoir Valentine. »

  Le comte sourit.

  « Mon ami, mon père ! s'écria Morrel exalté, prenez garde, vous redirai-je pour la troisième fois, car l'ascendant que vous prenez sur moi m'épouvante ; prenez garde au sens de vos paroles, car voilà mes yeux qui se raniment, voilà mon coeur qui se rallume et qui renaît ; prenez garde, car vous me ferez croire à des choses surnaturelles.

  « J'obéirais si vous me commandiez de lever la pierre du sépulcre qui recouvre la fille de Jaïre, je marcherais sur les flots, comme l'apôtre, si vous me faisiez de la main signe de marcher sur les flots ; prenez garde, j'obéirais.

  - Espère, mon ami, répéta le comte.

  - Ah ! dit Morrel en retombant de toute la hauteur de son exaltation dans l'abîme de sa tristesse, ah ! vous vous jouez de moi : vous faites comme ces bonnes mères, ou plutôt comme ces mères égoïstes qui calment avec des paroles mielleuses la douleur de l'enfant, parce que ses cris les fatiguent.

  « Non, mon ami, j'avais tort de vous dire de prendre garde ; non, ce craignez rien, j'enterrerai ma douleur avec tant de soin dans le plus profond de ma poitrine, je la rendrai si obscure, si secrète, que vous n'aurez plus même le souci d'y compatir.

  « Adieu ! mon ami ; adieu !

  - Au contraire, dit le comte ; à partir de cette heure, Maximilien, tu vivras près de moi et avec moi, tu ne me quitteras plus, et dans huit jours nous aurons laissé derrière nous la France.

  - Et vous me dites toujours d'espérer ?

  - Je te dis d'espérer, parce que je sais un moyen de te guérir.

  - Comte, vous m'attristez davantage encore s'il est possible. Vous ne voyez, comme résultat du coup qui me frappe, qu'une douleur banale, et vous croyez me consoler par un moyen banal, le voyage. »

  Et Morrel secoua la tête avec une dédaigneuse incrédulité.

  « Que veux-tu que je te dise ? reprit Monte-Cristo.

  « J'ai foi dans mes promesses, laisse-moi faire l'expérience.

  - Comte, vous prolongez mon agonie, voilà tout.

  - Ainsi, dit le comte, faible coeur que tu es, tu n'as pas la force de donner à ton ami quelques jours pour l'épreuve qu'il tente !

  « Voyons, sais-tu de quoi le comte de Monte-Cristo est capable ?

  « Sais-tu qu'il commande à bien des puissances terrestres ?

  « Sais-tu qu'il a assez de foi en Dieu pour obtenir des miracles de celui qui a dit qu'avec la foi l'homme pouvait soulever une montagne ?

  « Eh bien, ce miracle que j'espère, attends-le, ou bien...

  - Ou bien... répéta Morrel.

  - Ou bien, prends-y garde, Morrel, je t'appellerai ingrat.

  - Ayez pitié de moi, comte.

  - J'ai tellement pitié de toi, Maximilien, écoute-moi, tellement pitié, que si je ne te guéris pas dans un mois, jour pour jour, heure pour heure, retiens bien mes paroles, Morrel, je te placerai moi-même en face de ces pistolets tout chargés et d'une coupe du plus sûr poison d'Italie, d'un poison plus sûr et plus prompt, crois-moi, que celui qui a tué Valentine.

  - Vous me le promettez ?

  - Oui, car je suis homme, car, moi aussi, comme je te l'ai dit, j'ai voulu mourir, et souvent même, depuis que le malheur s'est éloigné de moi, j'ai rêvé les délices de l'éternel sommeil.

  - Oh ! bien sûr, vous me promettez cela, comte ? s'écria Maximilien enivré.

  - Je ne te le promets pas, je te le jure, dit Monte-Cristo en étendant la main.

  - Dans un mois, sur votre honneur, si je ne suis pas consolé, vous me laissez libre de ma vie, et, quelque chose que j'en fasse, vous ne m'appellerez pas ingrat ?

  - Dans un mois jour pour jour, Maximilien ; dans un mois, heure pour heure, et la date est sacrée, Maximilien ; je ne sais pas si tu y as songé, nous sommes aujourd'hui le 5 septembre.

  « Il y a aujourd'hui dix ans que j'ai sauvé ton père, qui voulait mourir. »

  Morrel saisit les mains du comte et les baisa ; le comte le laissa faire, comme s'il comprenait que cette adoration lui était due.

  « Dans un mois, continua Monte-Cristo, tu auras, sur la table devant laquelle nous serons assis l'un et l'autre, bonnes armes et une douce mort ; mais, en revanche, tu me promets d'attendre jusque-là et de vivre ?

  - Oh ! à mon tour, s'écria Morrel, je vous le jure ! »

  Monte-Cristo attira le jeune homme sur son coeur, et l'y retint longtemps.

  « Et maintenant, lui dit-il, à partir d'aujourd'hui, tu vas venir demeurer chez moi ; tu prendras l'appartement d'Haydée, et ma fille au moins sera remplacée par mon fils.

  - Haydée ! dit Morrel ; qu'est devenue Haydée ?

  - Elle est partie cette nuit.

  - Pour vous quitter ?

  - Pour m'attendre...

  « Tiens-toi donc prêt à venir me rejoindre rue des Champs-Elysées, et fais-moi sortir d'ici sans qu'on me voie. »

  Maximilien baissa la tête, et obéit comme un enfant ou comme un apôtre.[1][2][3]

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