公务机,狠狠捏着两个奶头折磨,扒开她的腿屁股直流白浆,国产成人无码免费精品

查字典logo
當前位置:查字典>>在線翻譯>>基督山伯爵中法對照106

基督山伯爵中法對照106

  « Je dis là, et c'est vrai : car comme je ne jugeais pas ma maison assez sûre, comme je ne trouvais pas les notaires assez discrets, et que les propriétés parlent encore plus haut que les notaires ; comme enfin vous n'avez le droit de rien acheter ni de rien posséder en dehors de la communauté conjugale, j'ai gardé toute cette somme, aujourd'hui votre seule fortune, dans un coffre scellé au fond de cette armoire, et pour plus grande sécurité j'ai fait le maçon moi-même.

  « Maintenant, continua Debray en ouvrant l'armoire d'abord, et la caisse ensuite, maintenant, madame, voilà huit cents billets de mille francs chacun, qui ressemblent, comme vous voyez, à un gros album relié en fer ; j'y joins un coupon de rente de vingt-cinq mille francs ; puis pour l'appoint, qui fait quelque chose, je crois, comme cent dix mille francs, voici un bon à vue sur mon banquier, et comme mon banquier n'est pas M. Danglars, le bon sera payé, vous pouvez être tranquille. »

  Mme Danglars prit machinalement le bon à vue, le coupon de rente et la liasse de billets de banque.

  Cette énorme fortune paraissait bien peu de chose étalée là sur une table.

  Mme Danglars, les yeux secs, mais la poitrine gonflée de sanglots, la ramassa et enferma l'étui d'acier dans son sac, mit le coupon de rente et le bon à vue dans son portefeuille, et debout, pâle, muette, elle attendit une douce parole qui la consolât d'être si riche.

  Mais elle attendit vainement.

  « Maintenant, madame, dit Debray, vous avez une existence magnifique, quelque chose comme soixante mille livres de rente, ce qui est énorme pour une femme qui ne pourra pas tenir maison, d'ici à un an au moins.

  « C'est un privilège pour toutes les fantaisies qui vous passeront par l'esprit : sans compter que si vous trouvez votre part insuffisante, eu égard au passé qui vous échappe, vous pouvez puiser dans la mienne, madame ; et je suis disposé à vous offrir, oh ! à titre de prêt, bien entendu, tout ce que je possède, c'est-à-dire un million soixante mille francs.

  - Merci, monsieur, répondit la baronne, merci ; vous comprenez que vous me remettez là beaucoup plus qu'il ne faut à une pauvre femme qui ne compte pas, d'ici à longtemps du moins, reparaître dans le monde. »

  Debray fut étonné un moment, mais il se remit et fit un geste qui pouvait se traduire par la formule la plus polie d'exprimer cette idée :

  « Comme il vous plaira ! »

  Mme Danglars avait peut-être jusque-là espéré encore quelque chose ; mais quand elle vit le geste insouciant qui venait d'échapper à Debray, et le regard oblique dont ce geste était accompagné, ainsi que la révérence profonde et le silence significatif qui les suivirent, elle releva la tête, ouvrit la porte, et sans fureur, sans secousse, mais aussi sans hésitation, elle s'élança dans l'escalier, dédaignant même d'adresser un dernier salut à celui qui la laissait partir de cette façon.

  « Bah ! dit Debray lorsqu'elle fut partie : beaux projets que tout cela, elle restera dans son hôtel, lira des romans, et jouera au lansquenet, ne pouvant plus jouer à la Bourse. »

  Et il reprit son carnet, biffant avec le plus grand soin les sommes qu'il venait de payer.

  « Il me reste un million soixante mille francs, dit-il.

  « Quel malheur que Mlle de Villefort soit morte ! cette femme-là me convenait sous tous les rapports, et je l'eusse épousée. »

  Et flegmatiquement, selon son habitude, il attendit que Mme Danglars fût partie depuis vingt minutes pour se décider à partir à son tour.

  Pendant ces vingt minutes, Debray fit des chiffres, sa montre posée à côté de lui.

  Ce personnage diabolique que toute imagination aventureuse eût créé avec plus ou moins de bonheur si Le Sage n'en avait acquis la priorité dans son chef-d'oeuvre, Asmodée, qui enlevait la croûte des maisons pour en voir l'intérieur, eût joui d'un singulier spectacle s'il eût enlevé, au moment où Debray faisait ses chiffres, la croûte du petit hôtel de la rue Saint-Germain-des-Prés.

  Au-dessus de cette chambre où Debray venait de partager avec Mme Danglars deux millions et demi, il y avait une autre chambre peuplée aussi d'habitants de notre connaissance, lesquels ont joué un rôle assez important dans les événements que nous venons de raconter pour que nous les retrouvions avec quelque intérêt.

  Il y avait dans cette chambre Mercédès et Albert.

  Mercédès était bien changée depuis quelques jours, non pas que, même au temps de sa plus grande fortune, elle eût jamais étalé le faste orgueilleux qui tranche visiblement avec toutes les conditions, et fait qu'on ne reconnaît plus la femme aussitôt qu'elle vous apparaît sous des habits plus simples ; non pas davantage qu'elle fût tombée à cet état de dépression où l'on est contraint de revêtir la livrée de la misère ; non, Mercédès était changée parce que son oeil ne brillait plus, parce que sa bouche ne souriait plus, parce qu'enfin un perpétuel embarras arrêtait sur ses lèvres le mot rapide que lançait autrefois un esprit toujours préparé.

  Ce n'était pas la pauvreté qui avait flétri l'esprit de Mercédès, ce n'était pas le manque de courage qui lui rendait pesante sa pauvreté.

  Mercédès, descendue du milieu dans lequel elle vivait, perdue dans la nouvelle sphère qu'elle s'était choisie, comme ces personnes qui sortent d'un salon splendidement éclairé pour passer subitement dans les ténèbres ; Mercédès semblait une reine descendue de son palais dans une chaumière, et qui, réduite au strict nécessaire, ne se reconnaît ni à la vaisselle d'argile qu'elle est obligée d'apporter elle-même sur sa table, ni au grabat qui a succédé à son lit.

  En effet, la belle Catalane ou la noble comtesse n'avait plus ni son regard fier, ni son charmant sourire, parce qu'en arrêtant ses yeux sur ce qui l'entourait elle ne voyait que d'affligeants objets : c'était une chambre tapissée d'un de ces papiers gris sur gris que les propriétaires économes choisissent de préférence comme étant les moins salissants ; c'était un carreau sans tapis ; c'étaient des meubles qui appelaient l'attention et forçaient la vue de s'arrêter sur la pauvreté d'un faux luxe, toutes choses enfin qui rompaient par leurs tons criards l'harmonie si nécessaire à des yeux habitués à un ensemble élégant.

  Mme de Morcerf vivait là depuis qu'elle avait quitté son hôtel ; la tête lui tournait devant ce silence éternel comme elle tourne au voyageur arrivé sur le bord d'un abîme : s'apercevant qu'à toute minute Albert la regardait à la dérobée pour juger de l'état de son coeur, elle s'était astreinte à un monotone sourire des lèvres qui, en l'absence de ce feu si doux du sourire des yeux, fait l'effet d'une simple réverbération de lumière, c'est-à-dire d'une clarté sans chaleur.

  De son côté Albert était préoccupé mal à l'aise, gêné par un reste de luxe qui l'empêchait d'être de sa condition actuelle ; il voulait sortir sans gants, et trouvait ses mains trop blanches ; il voulait courir la ville à pied, et trouvait ses bottes trop bien vernies.

  Cependant ces deux créatures si nobles et si intelligentes, réunies indissolublement par le lien de l'amour maternel et filial, avaient réussi à se comprendre sans parler de rien et à économiser toutes les préparations que l'on se doit entre amis pour établir cette vérité matérielle d'où dépend la vie.

  Albert avait enfin pu dire à sa mère sans la faire pâlir :

  « Ma mère, nous n'avons plus d'argent. »

  Jamais Mercédès n'avait connu véritablement la misère ; elle avait souvent, dans sa jeunesse, parlé elle-même de pauvreté, mais ce n'est point la même chose : besoin et nécessité sont deux synonymes entre lesquels il y a tout un monde d'intervalle.

  Aux Catalans, Mercédès avait besoin de mille choses, mais elle ne manquait jamais de certaines autres. Tant que les filets étaient bons, on prenait du poisson ; tant qu'on vendait du poisson, on avait du fil pour entretenir les filets.

  Et puis, isolée d'amitié, n'ayant qu'un amour qui n'était pour rien dans les détails matériels de la situation, on pensait à soi, chacun à soi, rien qu'à soi.

  Mercédès, du peu qu'elle avait, faisait sa part aussi généreusement que possible : aujourd'hui elle avait deux parts à faire, et cela avec rien.

  L'hiver approchait : Mercédès, dans cette chambre nue et déjà froide, n'avait pas de feu, elle dont un calorifère aux mille branches chauffait autrefois la maison depuis les antichambres jusqu'au boudoir ; elle n'avait pas une pauvre petite fleur, elle dont l'appartement était une serre chaude peuplée à prix d'or !

  Mais elle avait son fils...

  L'exaltation d'un devoir peut-être exagéré les avait soutenus jusque-là dans les sphères supérieures.

  L'exaltation est presque l'enthousiasme, et l'enthousiasme rend insensible aux choses de la terre.

  Mais l'enthousiasme s'était calmé, et il avait fallu redescendre peu à peu du pays des rêves au monde des réalités.

  Il fallait causer du positif, après avoir épuisé tout l'idéal.

  « Ma mère, disait Albert au moment même où Mme Danglars descendait l'escalier, comptons un peu toutes nos richesses, s'il vous plaît ; j'ai besoin d'un total pour échafauder mes plans.

  - Total : rien, dit Mercédès avec un douloureux sourire.

  - Si fait, ma mère, total : trois mille francs, d'abord, et j'ai la prétention, avec ces trois mille francs, de mener à nous deux une adorable vie.

  - Enfant ! soupira Mercédès.

  - Hélas ! ma bonne mère, dit le jeune homme, je vous ai malheureusement dépensé assez d'argent pour en connaître le prix.

  « C'est énorme, voyez-vous, trois mille francs, et j'ai bâti sur cette somme un avenir miraculeux d'éternelle sécurité.

  - Vous dites cela, mon ami, continua la pauvre mère ; mais d'abord acceptons-nous ces trois mille francs ? dit Mercédès en rougissant.

  - Mais c'est convenu, ce me semble, dit Albert d'un ton ferme ; nous les acceptons d'autant plus que nous ne les avons pas, car ils sont, comme vous le savez, enterrés dans le jardin de cette petite maison des Allées de Meilhan à Marseille.

  « Avec ces deux cents francs, dit Albert, nous irons tous deux à Marseille.

  - Avec deux cents francs ! dit Mercédès, y songez-vous, Albert ?

  - Oh ! quant à ce point, je me suis renseigné aux diligences et aux bateaux à vapeur, et mes calculs sont faits.

  « Vous retenez vos places pour Chalon, dans le coupé : vous voyez, ma mère, que je vous traite en reine, trente-cinq francs. »

  Albert prit une plume, et écrivit :

  Coupé, trente-cinq francs, ci............................................................35 F

  De Chalon à Lyon, vous allez par le bateau à vapeur, six francs, ci....6 F

  De Lyon à Avignon, le bateau à vapeur encore, seize francs, ci........16 F

  D'Avignon à Marseille, sept francs, ci...............................................7 F

  Dépenses de route, cinquante francs, ci...........................................50 F

  Total............................................................................................114 F

  « Mettons cent vingt, ajouta Albert en souriant, vous voyez que je suis généreux, n'est-ce pas, ma mère ?

  - Mais toi, mon pauvre enfant ?

  - Moi ! n'avez-vous pas vu que je me réserve quatre-vingts francs ?

  « Un jeune homme, ma mère, n'a pas besoin de toutes ses aises ; d'ailleurs, je sais ce que c'est que de voyager.

  - Avec ta chaise de poste et ton valet de chambre.

  - De toute façon, ma mère.

  - Eh bien, soit, dit Mercédès ; mais ces deux cents francs ?

  - Ces deux cents francs, les voici, et puis deux cents autres encore.

  « Tenez, j'ai vendu ma montre cent francs, et les breloques trois cents.

  « Comme c'est heureux ! Des breloques qui valaient trois fois la montre. Toujours cette fameuse histoire du superflu !

  « Nous voilà donc riches, puisque, au lieu de cent quatorze francs qu'il vous fallait pour faire votre route, vous en avez deux cent cinquante.

  - Mais nous devons quelque chose dans cet hôtel ?

  - Trente francs, mais je les paie sur mes cent cinquante francs.

  « Cela est convenu ; et puisqu'il ne me faut à la rigueur que quatre-vingts francs pour faire ma route, vous voyez que je nage dans le luxe.

  « Mais ce n'est pas tout.

  « Que dites-vous de ceci, ma mère ? »

  Et Albert tira d'un petit carnet à fermoir d'or, reste de ses anciennes fantaisies ou peut-être même tendre souvenir de quelqu'une de ces femmes mystérieuses et voilées qui frappaient à la petite porte, Albert tira d'un petit carnet un billet de mille francs.

  « Qu'est-ce que ceci ? demanda Mercédès.

  - Mille francs, ma mère. Oh ! il est parfaitement carré.

  - Mais d'où te viennent ces mille francs ? [1][2][3][4]

網友關注

主站蜘蛛池模板: 裕民县| 剑川县| 大埔区| 海晏县| 邵武市| 隆化县| 司法| 外汇| 台北县| 江达县| 灯塔市| 秀山| 资源县| 德阳市| 武平县| 芜湖县| 遵义市| 乌拉特前旗| 建水县| 温州市| 慈利县| 吴桥县| 吉水县| 昌宁县| 大同市| 温宿县| 绥棱县| 文登市| 丁青县| 施秉县| 安西县| 二连浩特市| 射阳县| 桐庐县| 巴马| 明星| 深水埗区| 开阳县| 清镇市| 揭阳市| 鹤山市|