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基督山伯爵中法對照117(完)

  « Voilà ce que vous m'avez demandé, dit-il. Voilà ce que je vous ai promis.

  - Vivant encore, dit le jeune homme, prenant la cuiller des mains de Monte-Cristo, je vous remercie du fond de mon coeur. »

  Le comte prit une seconde cuiller, et puisa une seconde fois dans la boîte d'or.

  « Qu'allez-vous faire, ami ? demanda Morrel, en lui arrêtant la main.

  - Ma foi, Morrel, lui dit-il en souriant, je crois, Dieu me pardonne, que je suis aussi las de la vie que vous, et puisque l'occasion s'en présente...

  - Arrêtez ! s'écria le jeune homme, oh ! vous, qui aimez, vous qu'on aime, vous qui avez la foi de l'espérance, oh ! ne faites pas ce que je vais faire ; de votre part ce serait un crime. Adieu, mon noble et généreux ami, je vais dire à Valentine tout ce que vous avez fait pour moi. »

  Et lentement, sans aucune hésitation °qu'une pression de la main gauche qu'il tendait au comte, Morrel avala ou plutôt savoura la mystérieuse substance offerte par Monte-Cristo.

  Alors tous deux se turent. Ali, silencieux et attentif, apporta le tabac et les narguilés, servit le café et disparut.

  Peu à peu les lampes pâlirent dans les mains des statues de marbre qui les soutenaient, et le parfum des cassolettes sembla moins pénétrant à Morrel.

  Assis vis-à-vis de lui, Monte-Cristo le regardait du fond de l'ombre, et Morrel ne voyait briller que les yeux du comte.

  Une immense douleur s'empara du jeune homme ; il sentait le narguilé s'échapper de ses mains ; les objets perdaient insensiblement leur forme et leur couleur ; ses yeux troublés voyaient s'ouvrir comme des portes et des rideaux dans la muraille.

  « Ami, dit-il, je sens que je meurs ; merci. »

  Il fit un effort pour lui tendre une dernière fois la main, mais sa main sans force retomba près lui.

  Alors il lui sembla que Monte-Cristo souriait, non plus de son rire étrange et effrayant qui plusieurs fois lui avait laissé entrevoir les mystères de cette âme profonde, mais avec la bienveillante compassion que les pères ont pour leurs petits enfants qui déraisonnent.

  En même temps le comte grandissait à ses yeux ; sa taille, presque doublée, se dessinait sur les tentures rouges, il avait rejeté en arrière ses cheveux noirs, et il apparaissait debout et fier comme un de ces anges dont on menace les méchants au jour du jugement dernier.

  Morrel, abattu, dompté, se renversa sur son fauteuil : une torpeur veloutée s'insinua dans chacune de ses veines. Un changement d'idées meubla pour ainsi dire son front, comme une nouvelle disposition de dessins meuble le kaléidoscope.

  Couché, °énerve, haletant, Morrel ne sentait plus rien de vivant en lui que ce rêve : il lui semblait entrer à pleines voiles dans le vague délire qui précède cet autre inconnu qu'on appelle la mort.

  Il essaya encore une fois de tendre la main au comte, mais cette fois sa main ne bougea même plus ; il voulut articuler un suprême adieu, sa langue roula lourdement dans son gosier comme une pierre qui boucherait un sépulcre.

  Ses yeux chargés de langueurs se fermèrent malgré lui : cependant, derrière ses paupières, s'agitait une image qu'il reconnut malgré cette obscurité dont il se croyait enveloppé.

  C'était le comte qui venait d'ouvrir la porte.

  Aussitôt, une immense clarté rayonnant dans une chambré voisine, ou plutôt dans un palais merveilleux, inonda la salle où Morrel se laissait aller à sa douce agonie.

  Alors il vit venir au seuil de cette salle, et sur la limite des deux chambres, une femme d'une merveilleuse beauté.

  Pâle et doucement souriante, elle semblait l'ange de miséricorde conjurant l'ange des vengeances.

  « Est-ce déjà le ciel qui s'ouvre pour moi ? pensa le mourant ; cet ange ressemble à celui que j'ai perdu. »

  Monte-Cristo montra du doigt, à la jeune fille, le sofa où reposait Morrel.

  Elle s'avança vers lui les mains jointes et le sourire sur les lèvres.

  « Valentine ! Valentine ! » cria Morrel du fond de l'âme.

  Mais sa bouche ne proféra point un son ; et, comme si toutes ses forces étaient unies dans cette émotion intérieure, il poussa un soupir et ferma les yeux.

  Valentine se précipita vers lui.

  Les lèvres de Morrel firent encore un mouvement.

  « Il vous appelle, dit le comte ; il vous appelle du fond de son sommeil, celui à qui vous aviez confié votre destinée, et la mort a voulu vous séparer : mais j'étais là par bonheur, et j'ai vaincu la mort ! Valentine, désormais vous ne devez plus vous séparer sur la terre ; car, pour vous retrouver, il se précipitait dans la tombe. Sans moi vous mourriez tous deux ; je vous rends l'un à l'autre : puisse Dieu me tenir compte de ces deux existences que je sauve ! »

  Valentine saisit la main de Monte-Cristo, et dans un élan de joie irrésistible elle la porta à ses lèvres.

  « Oh ! remerciez-moi bien, dit le comte, oh ! redite-moi, sans vous lasser de me le redire, redites-moi que je vous ai rendue heureuse ! vous ne savez pas combien j'ai besoin de cette certitude.

  - Oh ! oui, oui, je vous remercie de toute mon âme, dit Valentine, et si vous doutez que mes remerciements soient sincères, eh bien, demandez à Haydée, interrogez ma soeur chérie Haydée, qui depuis notre départ de France m'a fait attendre patiemment, en me parlant de vous, I'heureux jour qui luit aujourd'hui pour moi.

  - Vous aimez donc Haydée ? demanda Monte-Cristo avec une émotion qu'il s'efforçait en vain de dissimuler.

  - Oh ! de toute mon âme.

  - Eh bien, écoutez, Valentine, dit le comte, j'ai une grâce à vous demander.

  - A moi, grand Dieu ! Suis-je assez heureuse pour cela ?...

  - Oui, vous avez appelé Haydée votre soeur : qu'elle soit votre soeur en effet, Valentine ; rendez-lui, à elle, tout ce que vous croyez me devoir à moi ; protégez-la, Morrel et vous, car la voix du comte fut prête à s'éteindre dans sa gorge, car désormais elle sera seule au monde.

  - Seule au monde ! répéta une voix derrière le comte, et pourquoi ? »

  Monte-Cristo se retourna.

  Haydée était là debout ; pâle et glacée, regardant le comte avec un geste de mortelle stupeur.

  « Parce que demain, ma fille, tu seras libre, répondit le comte ; parce que tu reprendras dans le monde la place qui t'est due, parce que je ne veux pas que ma destinée obscurcisse la tienne. Fille de prince ! je te rends les richesses et le nom de ton père. »

  Haydée pâlit, ouvrit ses mains diaphanes comme fait la vierge qui se recommande à Dieu, et d'une voix rauque de larmes :

  « Ainsi, mon seigneur, tu me quittes ? dit-elle.

  - Haydée ! Haydée ! tu es jeune, tu es belle ; oublie jusqu'à mon nom et sois heureuse.

  - C'est bien, dit Haydée, tes ordres seront exécutés, mon seigneur ; j'oublierai jusqu'à ton nom et je serai heureuse. »

  Et elle fit un pas en arrière pour se retirer.

  « Oh ! mon Dieu ! s'écria Valentine, tout en soutenant la tête engourdie de Morrel sur son épaule, ne voyez-vous donc pas comme elle est pâle, ne comprenez-vous pas ce qu'elle souffre ? »

  Haydée lui dit avec une expression déchirante :

  « Pourquoi veux-tu donc qu'il me comprenne, ma soeur ? il est mon maître et je suis son esclave ; il a le droit de ne rien voir. »

  Le comte frissonna aux accents de cette voix qui alla éveiller jusqu'aux fibres les plus secrètes de son coeur ; ses yeux rencontrèrent ceux de la jeune fille et ne purent en supporter l'éclat.

  « Mon Dieu ! mon Dieu ! dit Monte-Cristo, ce que vous m'aviez laissé soupçonner serait donc vrai ! Haydée, vous seriez donc heureuse de ne point me quitter ?

  - Je suis jeune, répondit-elle doucement, j'aime la vie que tu m'as toujours faite si douce, et je regretterais de mourir.

  - Cela veut-il donc dire que si je te quittais, Haydée...

  - Je mourrais, mon seigneur, oui !

  - Mais tu m'aimes donc ?

  - Oh ! Valentine, il demande si je l'aime ! Valentine, dis-lui donc si tu aimes Maximilien ! »

  Le comte sentit sa poitrine s'élargir et son coeur se dilater ; il ouvrit ses bras, Haydée s'y élança en jetant un cri.

  « Oh ! oui, je t'aime ! dit-elle, je t'aime comme on aime son père, son frère, son mari ! je t'aime comme on aime sa vie, comme on aime son Dieu, car tu es pour moi le plus beau, le meilleur et le plus grand des êtres créés !

  - Qu'il soit donc fait ainsi que tu le veux, mon ange chéri ! dit le comte ; Dieu, qui m'a suscité contre mes ennemis et qui m'a fait vainqueur, Dieu, je le vois bien, ne veut pas mettre ce repentir au bout de ma victoire ; je voulais me punir, Dieu veut me pardonner. Aime-moi donc, Haydée ! Qui sait ? ton amour me fera peut-être oublier ce qu'il faut que j'oublie.

  - Mais que dis-tu donc là, mon seigneur ? demanda la jeune fille.

  - Je dis qu'un mot de toi, Haydée, m'a plus éclairé que vingt ans de ma lente sagesse ; je n'ai plus que toi au monde, Haydée ; par toi je me rattache à la vie, par toi je puis souffrir, par toi je puis être heureux.

  - L'entends-tu, Valentine ? s'écria Haydée ; il dit que par moi il peut souffrir ! par moi, qui donnerais ma vie pour lui ! »

  Le comte se recueillit un instant.

  « Ai-1e entrevu la vérité ? dit-il, ô mon Dieu ! n'importe ! récompense ou châtiment, j'accepte cette destinée. Viens, Haydée, viens... »

  Et jetant son bras autour de la taille de la jeune fille, il serra la main de Valentine et disparut.

  Une heure à peu près s'écoula, pendant laquelle haletante, sans voix, les yeux fixes, Valentine demeuré près de Morrel. Enfin elle sentit son coeur battre, un souffle imperceptible ouvrit ses lèvres et ce léger frissonnement qui annonce le retour de la vie courut par tout le corps du jeune homme.

  Enfin ses yeux se rouvrirent, mais fixes et comme insensés d'abord ; puis la vue lui revint, précise, réelle ; avec la vue le sentiment, avec le sentiment la douleur.

  « Oh ! s'écria-t-il avec l'accent du désespoir, je vis encore ! le comte m'a trompé ! »

  Et sa main s'étendit vers la table, et saisit un couteau.

  « Ami, dit Valentine avec son adorable sourire, réveille-toi donc et regarde de mon côté. »

  Morrel poussa un grand cri, et délirant, plein de doute, ébloui comme par une vision céleste, il tomba sur ses deux genoux...

  Le lendemain, aux premiers rayons du jour, Morrel et Valentine se promenaient au bras l'un de l'autre sur le rivage, Valentine racontant à Morrel comment Monte-Cristo était apparu dans sa chambre, comment il lui avait tout dévoilé comment il lui avait fait toucher le crime du doigt, et enfin comment il l'avait miraculeusement sauvée de la mort, tout en laissant croire qu'elle était morte.

  Ils avaient trouvé ouverte la porte de la grotte, et ils étaient sortis ; le ciel laissait luire dans son azur matinal les dernières étoiles de la nuit.

  Alors Morrel aperçut dans la pénombre d'un groupe de rochers un homme qui attendait un signe pour avancer ; il montra cet homme à Valentine.

  « Ah ! c'est Jacopo, dit-elle, le capitaine du yacht. »

  Et d'un geste elle l'appela vers elle et vers Maximilien.

  « Vous avez quelque chose à nous dire ? demanda Morrel.

  - J'avais à vous remettre cette lettre de la part du comte.

  - Du comte ! murmurèrent ensemble les deux jeunes gens.

  - Oui, lisez. »

  Morrel ouvrit la lettre et lut :

  « Mon cher Maximilien,

  « Il y a une felouque pour vous à l'ancre. Jacopo vous conduira à Livourne, où M. Noirtier attend sa petite-fille, qu'il veut bénir avant qu'elle vous suive à l'autel. Tout ce qui est dans cette grotte, mon ami, ma maison des Champs-Elysées et mon petit château du Tréport sont le présent de noces que fait Edmond Dantès au fils de son patron Morrel. Mlle de Villefort voudra bien en prendre la moitié, car je la supplie de donner aux pauvres de Paris toute la fortune qui lui revient du côté de son père, devenu fou, et du côté de son frère, décédé en septembre dernier avec sa belle-mère.

  « Dites à l'ange qui va veiller sur votre vie, Morrel, de prier quelquefois pour un homme qui, pareil à Satan, s'est cru un instant l'égal de Dieu, et qui a reconnu, avec toute l'humilité d'un chrétien, qu'aux mains de Dieu seul sont la suprême puissance et la sagesse infinie. Ces prières adouciront peut-être le remords qu'il emporte au fond de son coeur.

  « Quant à vous, Morrel, voici tout le secret de ma conduite envers vous : il n'y a ni bonheur ni malheur en ce monde, il y a la comparaison d'un état à un autre, voilà tout. Celui-là seul qui a éprouvé l'extrême infortune est apte à ressentir l'extrême félicité. Il faut avoir voulu mourir, Maximilien, pour savoir combien il est bon de vivre.

  « Vivez donc et soyez heureux, enfants chéris de mon coeur, et n'oubliez jamais que, jusqu'au fond où Dieu daignera dévoiler l'avenir à l'homme, toute la sagesse humaine sera dans ces deux mots :

  « Attendre et espérer !

  « Votre ami

  « EDMOND DANTES,

  « Comte de Monte-Cristo »

  Pendant la lecture de cette lettre, qui lui apprenait la folie de son père et la mort de son frère, mort et folie qu'elle ignorait, Valentine pâlit, un douloureux soupir s'échappa de sa poitrine, et des larmes, qui n'en étaient pas moins poignantes pour être silencieuses, roulèrent sur ses joues ; son bonheur lui coûtait bien cher. Morrel regarda autour de lui avec inquiétude.

  « Mais, dit-il, en vérité le comte exagère sa générosité ; Valentine se contentera de ma modeste fortune. Où est le comte, mon ami ? conduisez-moi vers lui. »

  Jacopo étendit la main vers l'horizon.

  « Quoi ! que voulez-vous dire ? demanda Valentine. Où est le comte ? où est Haydée ?

  - Regardez », dit Jacopo.

  Les yeux des deux jeunes gens se fixèrent sur la ligne indiquée par le marin, et, sur la ligne d'un bleu foncé qui séparait à l'horizon le ciel de la Méditerranée, ils aperçurent une voile blanche, grande comme l'aile d'un goéland.

  « Parti ! s'écria Morrel ; parti ! Adieu, mon ami, mon père !

  - Partie ! murmura Valentine. Adieu, mon amie ! adieu, ma soeur !

  - Qui sait si nous les reverrons jamais ? fit Morrel en essuyant une larme.

  - Mon ami, dit Valentine, le comte ne vient-il pas de nous dire que l'humaine sagesse était tout entière dans ces deux mots :

  « Attendre et espérer ! [1][2][3][4]

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